SERÈNES SEREINES
Association

OBJET
Lutter contre tout projet de création de laboratoire souterrain pour l’étude du stockage en profondeur des déchets radioactifs sur les communes du site granitique de Sanvensa.

L' association "SERÈNES SEREINES" s'est constituée pour lutter contre l'enfouissement des déchets. Les Serènes est le nom donné à plusieurs rivières proches..


BURE: 16 juin 2018, journée contre la poubelle nucléaire

LE 16 JUIN 2018 MARQUERA UN TEMPS FORT DANS LA LUTTE CONTRE LE PROJET CIGÉO D’ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS.

Cette journée est pour toutes les générations, c’est celle du mouvement contre la poubelle nucléaire.

LE 16 JUIN 2018, TOUTES LES ROUTES MÈNERONT À BAR-LE-DUC !
16juin2018.info/

Départ de Villefranche de Rouergue
2 places sont disponibles en covoiturage.
Départ vendredi après-midi
Contact mail: regis-gauguier@wanadoo.fr

Installation de la stèle, à la mairie de Villefranche de Rouergue, en hommage aux victimes du nucléaire

Chaque année, devant cette stèle, commémorations de Tchernobyl (26 avril 1986) et Fukushima (11 mars 2011)

Historique (1999-2000)

Présentation (Extrait des documents officiels du Ministère de l'Environnement)

L'ANDRA, Agence nationale pour la gestion des déchets radio-actifs,est un établissement public, indépendant des producteurs de déchets, ayant pour mission la gestion et le stockage des déchets radioactifs.

Les déchets radioactifs sont d’origines diverses mais sont, pour l’essentiel, liés à l’industrie électronucléaire. Il a été décidé que les déchets radioactifs à haute activité et à vie longue, dont la loi définit le cadre de leur gestion, devraient être stockés en couche géologique profonde. Le massif granitique dit de Sanvensa a donc été sélectionné sur une liste comptant 15 sites répartis sur l'ensemble du territoire national. Le 9 décembre 1998, le gouvernement a décidé de poursuivre les recherches sur le stockage en couches géologiques profondes dans deux milieux géologiques différents : l’argile et le granite

Par arrêté du 19 novembre 1999, le ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, la ministre de l’environnement et de l’aménagement du territoire et le secrétaire d’État à l’industrie ont désigné :

Le massif granitique de Sanvensa

Il s’étend sur prés de 13000 hectares dont environ 8000 sont concernées par le projet

11 communes concernées réparties sur 4 cantons ( La Salvetat, Najac, Rieupeyroux et Villefranche)

  • Bor et Bar
  • Labastide l’Eveque
  • Lacapelle – Bleys
  • La Fouillade
  • Lescure - Jaoul
  • >Lunac
  • Morlhon
  • Sanvensa
  • Saint Andre de Najac
  • Saint Salvadou
  • Vabre – Tizac
  • Un appel à candidature avait été lancé sur toutes les communes pour y implanter un site d’enfouissement et aucun de nos maires n’y a répondu.

    Aucune étude sérieuse et directement liée à ce projet n’a été entreprise.

    Le massif de Sanvensa n’est jamais apparu dans les précédentes études nationales pour établir la carte des sites les plus appropriés

    Le Laboratoire (descriptif du site de Bure dans la Meuse) (extraits d’un document de l’Andra)

    Comme toute installation industrielle ou de recherche, le laboratoire comprendra des installations en surface : locaux administratifs, ateliers, laboratoires et bâtiment d'accueil du public. Sa superficie en surface sera d'environ 17 hectares et en sous-sols les galeries s’étendront sur prés de 400 hectares.

    Deux puits assureront la liaison entre la surface et les installations souterraines : le puits principal d'accès, de 5 m de diamètre, sera utilisé pour le transport du personnel et du matériel, l'extraction des déblais de creusement et la ventilation du laboratoire. Le puits auxiliaire, de 3 à 5 m de diamètre, servira d'issue de secours et de retour d'air. Deux tours abriteront les équipements de surface des deux puits.

    Le laboratoire pourra accueillir jusqu'à 100 visiteurs par jour.

    Le laboratoire et ses galeries d'expérimentation seront installés à 490 mètres de profondeur environ. Cette profondeur est représentative de celle prévisible d'un stockage.

    A partir de ce niveau, 2 galeries, l'une montante et l'autre descendante, de quelques centaines de mètres de longueur, reconnaîtront la couche argileuse selon deux directions nord-ouest et nord-est choisies en fonction des failles de la région. A 445 mètres de profondeur environ, une niche permettra des observations et des mesures dans la partie supérieure de la couche.

    A 490 m de profondeur, un réseau de galeries creusées dans la couche d'argile constituera le coeur du laboratoire souterrain. Ces galeries auront un profil en forme de fer à cheval de 4 m de hauteur. Des arceaux en acier (cintres) posés tous les mètres environ assureront leur soutènement. Le sol sera cimenté et, si nécessaire, les arceaux seront complétés par des boulons d'ancrage et du béton projeté.

    Autour des deux puits, on trouvera des galeries réservées aux expériences et aux observations scientifiques ainsi que la zone technique nécessaire au fonctionnement de l'installation : station électrique, distribution de la ventilation et des réseaux divers, atelier de maintenance du matériel.

    A partir de cette zone centrale proche des puits, deux galeries s'éloigneront de quelques centaines de mètres : l'une part vers le nord-ouest en montant légèrement et l'autre vers le nord-est en descendant.

    Prix de l’ensemble évalué à 1.5 milliard de francs

    Les menaces (Liste non exhaustive bien entendu !!!!)

    Que deviendront les Labels et Appelation d'Origine Contrôlée ?

    " Le risque d'atteinte à notre appellation est considérable. Imaginer que l'on dise un jour que les Côtes du Rhône sont situées sur la poubelle nucléaire de l'Europe." (Christian PALY, Président du Syndicat Général des Vignerons réunis des Côtes du Rhône)

    En 1987, certains contrats à l'exportation ont été menacés pour la seule raison qu'un site était pressenti. Les principaux agents économiques se sont tous opposés : dans l'Ain (Bleu et Poulet de Bresse), dans l'Ille-et-Vilaine (Agro-alimentaire et industrie laitière).

    Comment se vendront les productions locales ?

    Que deviendront les entreprises et commerces de la région ?

    Qui voudra louer un gîte, une chambre d’hôte ou une place de camping sur un site nucléaire ?( avis de l’office de tourisme de Najac )

    Futur désert ? Avenir de nos enfants, …

    A l’ère des médias et d’Internet tout le monde sera informé, avec les conséquences que l’on imagine

    1. Les actions ( enfin ! ! ! ! )

    Le rôle de Sérènes Sereines est d’assurer l’information et la logistique pour les actions envisagées.

    18-19 mars 2000 : une délégation de 4 citoyens de la région se sont rendus à Bure (Meuse).

    27 mars 2000 : Manifestation à Villefranche pour remettre une copie de la pétition à la Préfète

    Edification d'une "peîre levade" ( pierre levée en Occitan) dédiée à la vie à Villefranche.

      • Actions à venir :
        • Le 8 avril Soirée festive
        • Le 15 avril : présentation au public du livre blanc exprimant le refus que les élus et socioprofessionnels remettront à la mission granite.
    • Dans la semaine suivante les élus, tous ensembles, recevront la mission granite en une seule fois et à Sanvensa ( exigence formulée par le collectif des élus le 25 mars 2000) .

    Date du rendez-vous indéterminée au moment de la rédaction du présent document à adapter selon l’actualité.



    Divers avis et citations :

    " Il est impossible de prouver qu'un confinement restera efficace jusqu'à la décroissance totale de la radioactivité des déchets... le but d'un stockage est de retarder au maximum son retour à la surface. "

    Rapport BATAILLE/ page 73


    " Cette solution n'est pas satisfaisante et l'on a raison de se mobiliser contre ces méthodes de stockage. Géologiquement parlant, le sous-sol est le plus mauvais endroit pour stocker des déchets à long terme. Pourquoi ? Il contient de l'eau qui circule et pénètre tout... "

    Claude ALLEGRE, président du BRGM/Bureau des Recherches Géologiques et Minières


    " Je suis contre le stockage en profondeur des déchets nucléaires parce que c'est dangereux pour les générations futures. Un tel choix précède d'une philosophie de la peur : on a peur des déchets, on les cache. Il vaut mieux les stocker en surface ou en sub-surface. On peut les surveiller, et, s'il y a des accidents, mieux les maîtriser. Lorsque les progrès de la science le permettront, on pourra les reprendre pour s'en occuper efficacement. "

    Citation de Claude Allègre, ministre de l'Education Nationale, de la Recherche et de la technologie le 30 juin 97, à Montpellier


    "  Le stockage des déchets nucléaires est la première préoccupation des français en matière d'environnement, avant la vache folle et l'amiante. "

    Sondage Ifop-Libération Juillet 96


    " 60 % des français se sentent personnellement mis en danger par les sites de stockages de déchets nucléaires. ".

    Sondage de décembre 95 par BVA pour Cogéma-EdF-Framatome